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Il y a un moment où tu réalises que tu ne peux pas tout faire tout seul. Déléguer, c’est non seulement essentiel, mais c’est aussi une preuve de maturité entrepreneuriale. Tu commences à faire confiance à d’autres pour t’aider à faire tourner la machine. Mais attention au piège du fameux « Safi, ghir koun hani ».
C’est une phrase qu’on entend souvent : « T’inquiète pas, je gère, tout est sous contrôle. » Mais le vrai danger, c’est que parfois, cette tranquillité d’esprit peut te jouer des tours. Dans ton business, tout ne peut pas reposer sur la confiance aveugle.
Bien sûr, il est important de faire confiance aux membres de ton équipe, à tes partenaires ou à tes prestataires. Mais la confiance, ça se mérite et surtout, ça se vérifie. Déléguer une tâche ne veut pas dire l’oublier complètement. Sans un contrôle rigoureux, tu risques de te retrouver avec des retards ou des livrables qui ne respectent ni la qualité ni la vision que tu avais imaginées.
Un client attend son projet finalisé pour jeudi. Ton prestataire te dit : « Safi, ghir koun hani, c’est dans la poche. » Et toi, tu te dis : Cool, il est sur le coup. Puis arrive jeudi, et là… pas de livrable ou un rendu bâclé. Résultat ? Ton client est déçu, et c’est ton image qui en prend un coup.
On a parfois cette tendance à penser que les délais sont une option. Mais dans le monde des affaires, respecter les deadlines, c’est respecter ton client.
Si ton équipe, ton fournisseur ou toi-même traînez sur les livraisons, c’est ton image de sérieux qui en prend un coup. Un client insatisfait, c’est non seulement une opportunité de perdue, mais c’est aussi une mauvaise réputation qui peut se répandre rapidement.
Un bon entrepreneur contrôle les délais, même lorsqu’il délègue. Mets en place des points de suivi réguliers, exige des retours d’étape, et ne te contente jamais d’un simple : « Tkt, tout va bien. »
Quand tu délègues un travail, le client ou le partenaire final ne verra pas les efforts de ton prestataire, mais ton nom à toi. C’est ton business qui est jugé, pas celui de ton graphiste ou de ton développeur. Si tu ne fais pas attention à la qualité du produit ou du service livré, c’est ta réputation qui est en jeu.
C’est pour ça qu’il est essentiel de vérifier chaque détail, même si tu fais confiance à ton équipe. Un simple contrôle final peut faire toute la différence entre une livraison correcte et une livraison impeccable.
Imagine que tu as demandé à un imprimeur de produire des brochures pour un événement. Tu ne vérifies pas le rendu final en te fiant au fameux « Safi, ghir koun hani ». Puis, le jour de l’événement, tu réalises que la couleur de ton logo est mal imprimée. Le résultat ? Un branding raté et une image de ton entreprise moins professionnelle aux yeux des participants.
Attention, il y a une nuance : contrôler ne veut pas dire tout surveiller au point d’étouffer ton équipe. Le but, c’est de trouver un juste équilibre entre confiance et vérification. Montre que tu as confiance en leurs compétences, mais rappelle aussi que tu tiens à l’excellence. Ton rôle, en tant que leader, est d’aider ton équipe à donner le meilleur d’elle-même tout en gardant un œil sur ce qui se passe.
Contrôler, c’est accompagner, pas freiner !!
Déléguer, c’est indispensable. Mais un business, c’est comme un enfant : tu ne le confies pas à n’importe qui sans t’assurer qu’il est entre de bonnes mains.
En résumé, n’aie pas peur de déléguer, mais ne tombe jamais dans le piège du « Safi, ghir koun hani. » Fais confiance, mais reste vigilant. Respecte les deadlines, contrôle la qualité, et assure-toi que chaque détail est en cohérence avec la vision de ton entreprise. Parce qu’au final, c’est ton nom qui est sur la ligne.
« Reste serein, mais ne sois jamais aveugle. »
Alors oui, délégue autant que tu peux, mais garde toujours une main sur le volant. C’est ton business, ton image, et ta réussite qui sont en jeu.
