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Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on pense souvent que l’ennemi le plus redoutable est le manque de capital, la concurrence, ou encore la peur de l’échec.
Mais en réalité, pour beaucoup d’entrepreneurs, et en particulier les jeunes, le vrai combat se joue contre eux-mêmes : la discipline.
Tout le monde a déjà vécu ce moment où, au lieu d’agir tout de suite, on se dit : “Je le ferai demain”. Ce « demain » finit souvent par devenir « jamais ». Repousser les actions, remettre au lendemain les tâches importantes ou inconfortables est un piège dans lequel tombent de nombreux entrepreneurs. Le problème, c’est que le business n’attend pas. Ce que tu n’as pas fait aujourd’hui devient un fardeau plus lourd à porter demain.
Il y a cette illusion que l’entrepreneuriat est une aventure pleine de liberté. Oui, tu es ton propre patron, mais avec cette liberté vient aussi la tentation de la procrastination. Et une réalité frappe vite : sans discipline, il n’y a pas de résultats durables.
Un autre défi pour beaucoup d’entrepreneurs est de lier leur travail à leur état émotionnel.
- « J’ai le moral, je suis motivé, je travaille à fond. »
- « Je suis épuisé ou démotivé, je ne fais rien aujourd’hui. »
Le problème avec cette approche, c’est que les émotions sont par nature instables. On ne peut pas compter sur elles pour gérer un business. Si tu attends d’être dans “le bon mood” pour avancer, tu risques de laisser passer trop d’opportunités. Le business a besoin de constance, pas de montagnes russes émotionnelles.
Imagine que tu gères un restaurant. Tu ne peux pas dire aux clients : “Aujourd’hui on est fermé, je suis de mauvaise humeur”. Pourtant, beaucoup d’entrepreneurs agissent ainsi, sans s’en rendre compte. Ils manquent de constance, car ils attendent de se sentir “prêts” ou inspirés. Mais la discipline, c’est faire ce qu’il faut, même quand on n’a pas envie.
Décompose tes objectifs en petites actions quotidiennes : Au lieu de penser à « lancer un business », concentre-toi sur ce que tu dois faire chaque jour. Avancer petit à petit, mais tous les jours.
Planifie à l’avance : Quand tu n’as pas de plan, il est facile de te laisser guider par tes émotions. Utilise un calendrier ou une to-do list pour définir ce qui doit être fait, sans négociation possible avec toi-même.
Apprends à tolérer l’inconfort : La discipline demande de sortir de ta zone de confort. Il faut accepter que certaines tâches soient ennuyeuses ou frustrantes, mais elles sont souvent celles qui apportent les meilleurs résultats.
Fais confiance au processus : Parfois, tu ne verras pas immédiatement les fruits de ton travail. Mais avec de la régularité et de la discipline, les résultats finissent par arriver.
Crée des routines : Les routines permettent d’économiser ton énergie mentale. Si chaque matin tu sais déjà que tu passes 30 minutes à traiter tes emails et 1 heure sur tes projets prioritaires, tu gagnes en efficacité et tu évites de te poser la question : “Par quoi commencer ?”.
Attention, être discipliné ne veut pas dire être rigide ou robotique. Il faut aussi savoir s’écouter. Prendre des pauses, se reposer quand c’est nécessaire, c’est essentiel pour durer dans le temps. Mais la clé est d’avoir une discipline flexible : tu peux adapter ton rythme, mais tu ne laisses jamais complètement tomber. La constance prime toujours.
En conclusion, le plus grand ennemi d’un entrepreneur n’est ni le marché ni le manque de moyens. C’est soi-même. La discipline est difficile à instaurer, car elle nous demande de dépasser nos envies passagères et nos émotions fluctuantes. Mais si tu veux que ton business survive et prospère, tu dois apprendre à avancer, même quand l’envie n’est pas là.
Ton succès ne dépend pas seulement de ton talent ou de tes idées, mais de ta capacité à être régulier et à faire ce qu’il faut, jour après jour. Alors, la prochaine fois que tu hésites à passer à l’action, rappelle-toi : c’est dans ces moments-là que tu te construis vraiment comme entrepreneur.
